Être Développeur Full-stack chez padoa
Achille Cadix
Développeur Full-stack - Equipe produit Maintien dans l'Emploi (MDE)
Chez padoa depuis mai 2021
Pourquoi avoir rejoint padoa ?
À l’époque, je cherchais un stage de fin d’études dans le développement web. J’étais ouvert à toutes les opportunités et je me suis donc rendu au forum de mon école. Parmi les entreprises sur place, padoa était présente. Je me suis intéressé aux offres à pourvoir et j’ai rapidement observé que le secteur d’activité était celui de la santé au travail. Avec un pharmacien, un médecin et un dentiste dans ma famille, je nourrissais déjà une certaine appétence pour ce domaine. Ma curiosité a été piquée !
Au cours des entretiens, j’ai très vite adhéré à la vision de l’entreprise : les missions avaient l’air intéressantes et exigeaient de bonnes compétences en développement. J’ai immédiatement su que j’allais beaucoup apprendre. Les entretiens se sont bien déroulés et j’ai rejoint les équipes padoa.
Plus tard, au bout de 4 mois de stage, j’ai demandé à ma manageuse un poste en CDI : j’arrivais au terme de mes études et je me sentais bien dans l’entreprise. Elle a approuvé et j’ai pu continuer l’aventure.
Aujourd’hui, cela fait 2 ans que je travaille au sein des équipes padoa.
Quel est ton quotidien en tant que développeur full-stack au sein de l'équipe MDE ?
De manière globale, le rôle de l’équipe Maintien Dans l’Emploi (MDE) est de s’occuper aussi bien de la partie médicale que professionnelle du logiciel padoa, au coeur-même du projet de l’entreprise. Nous travaillons sur l’espace de travail quotidien des professionnels de santé : celui qu’ils utilisent au jour le jour pour, par exemple, renseigner le vécu au travail des salariés, enregistrer les résultats des examens médicaux (tests sanguins, tests de vision, etc.), ou encore effectuer le suivi des situations professionnelles et des compétences. La médecine du travail étant un pan délaissé de la santé et devant souvent traiter avec des outils archaïques, l’objectif est de proposer une plateforme ergonomique qui facilite le travail des professionnels et leur permette de se concentrer sur le sens de leur métier. À savoir : assurer le suivi médical des salariés et les aider à rester dans leur emploi.
En termes de fonctionnement, il y a 3 grandes étapes :
- En premier, les équipes produit (managers et designers) échangent avec le personnel médical afin de recueillir leurs besoins et leurs frustrations. Le besoin peut concerner, par exemple, l’implémentation d’une nouvelle feature “pense-bête” pour ajouter des mémos et des notes sur le dossier d’un salarié après une première visite.
- Ensuite, les designers proposent des maquettes (esquisses pour proposer un brouillon d’interface) au personnel médical (nos clients) et réaliser, si nécessaire, des modifications.
- Enfin, une fois les esquisses validées par le client, les équipes produit soumettent la maquette approuvée aux développeurs afin qu’ils en assurent la production. Selon l’étendue du projet, plusieurs développeurs peuvent être mobilisés. Cependant, nous ne nous lançons pas dans des solutions à tête baissée : nous prenons, d’abord, un temps de réflexion et d’analyse sur l’expérience client. Nous partageons ainsi nos propositions au reste de l’équipe, afin de recueillir leurs retours. C’est le principe de la méthode agile : nous travaillons par itérations, en développant bloc par bloc (et non d’une traite) et en découpant au maximum les tâches. L’avantage de cette méthode est de progresser petit à petit, tester la production et identifier les potentielles failles pour proposer la meilleure solution finale.
Pour ce qui est de mon quotidien, je réfléchis et prévois l’architecture du code à développer pour l’implémentation des nouvelles maquettes. Une fois la réflexion sur cette architecture aboutie, je me lance ensuite dans la phase de développement.
En parallèle du code, j’interviens également dans le recrutement des candidats tech (en particulier pour la partie technique). Cette mission m’a été confiée progressivement. Dans un premier temps, j’ai discrètement assisté aux entretiens tenus par d’autres membres de l’équipe afin de comprendre le mode opératoire à suivre et les questions à poser. Ensuite, j’ai pu me lancer à mon tour. Faire passer des entretiens est très intéressant : en plus de changer de casquette, c’est l’opportunité d’évaluer les capacités d’un potentiel futur collègue et de prendre du recul sur mon métier.
Les processus de recrutement de padoa ont été mis en place relativement récemment, jusqu’à arriver à l’organisation telle que nous la connaissons aujourd’hui. Il y a 1 an, l’accueil des nouveaux n’était pas commun à l’entreprise : chaque équipe produit procédait comme elle le souhaitait et les recrues apprenaient sur le tas. Dans les premiers mois de leur arrivée, certains profils nous ont alors expliqués se sentir perdus, car ils n’avaient pas connu d’onboarding.
Le constat fait, j’ai participé, avec d’autres collaborateurs de l’équipe MDE, à la création de processus d’onboarding. Au sein de l’équipe MDE, nous procédons maintenant à l’attribution systématique d’un mentor (ou “buddy”) pour chaque nouvelle recrue (un point de référence à la fois technique et relationnel). Nous mettons également à disposition une documentation complète sur les compétences techniques à maîtriser (soit plus de 6 présentations à tenir auprès des nouveaux collaborateurs). Ces procédés, très utiles, ont été repris par l’ensemble des équipes produit. À présent, l’onboarding est chose commune.
Les Ressources Humaines ont également rationalisé l’organisation des présentations d’onboarding. Les processus sont bien rodés et tout est fait pour que personne ne se sente désemparé.
Ces missions m’ont permis de toucher aux dimensions humaines de mon cadre de travail.
Dans la même idée (et pour l’anecdote), l’équipe MDE a fait installer dans ses bureaux un “compteur de personnes sauvées”. Sur le même principe qu’un compteur de likes, le “compteur de personnes sauvées” nous indique combien de personnes notre équipe a réussi à maintenir dans leur poste, grâce aux métriques développées pour un module de notre application. Concrètement, ce module (le “plan de maintien dans l’emploi”) est une fonctionnalité permettant aux professionnels de santé de lancer une procédure d’actions pour maximiser les chances d’un salarié de conserver son emploi, dans un contexte de risque de désinsertion professionnelle plus ou moins élevé. Si le résultat de ce plan aboutit à un indice de risque faible ou nul, alors le salarié a plus de chance de conserver son poste.
À l’heure actuelle, le compteur est à 40 personnes, mais la fonctionnalité de l’application est encore en bêta-test et sera déployée massivement auprès de nos clients dans les mois à venir. Tous les lundis midis, le compteur s’actualise et nous attendons impatiemment de voir si un nouveau salarié a été sauvé.
Cet objet est une chose simple et pourtant très importante : il permet de visualiser l’impact réel de notre travail et de gagner en motivation !
Qu'est-ce qui t'éclate le plus chez padoa ?
Je dirais avant tout l’ambiance de travail : travailler chez padoa est vraiment agréable. Il y a beaucoup de bienveillance, je ne me suis jamais senti particulièrement sous pression ou stressé. Faire du développement me plaît ; faire du développement dans un cadre accueillant, c’est encore mieux. Je m’entends très bien avec mes collègues et beaucoup d’événements festifs ou sociaux sont organisés.
Outre ce point, j’aime mes missions et j’apprécie les opportunités qui s’offrent à moi. Depuis mon arrivée, j’ai beaucoup appris. Le fait de côtoyer des développeurs seniors compétents a été très formateur, d’autant plus en étant tout juste diplômé : ce sont eux qui m’ont appris les ficelles du métier. Finalement, au bout de 2 ans, c’est à mon tour de prendre le relai : après avoir été le premier mentor au sein de l’équipe, je réponds à présent aux questions des juniors, je suis responsable de projets, je travaille sur la conception des outils (et non plus seulement sur le code), j’interviens dans les déploiements… Progresser est très gratifiant et d’autant plus satisfaisant lorsque je vois auprès des clients l’impact concret de mes actions.
Tous ces éléments font que je me sens, encore aujourd’hui, à ma place.