Pourquoi avoir rejoint padoa ?

Avant de rejoindre padoa, je travaillais dans une petite structure qui concevait des logiciels sur mesure en répondant à des appels d’offres. Là-bas, j’étais seul en charge de l’infrastructure des logiciels et constituais l’unique membre de mon équipe. Nous utilisions une stack relativement vieillissante. Au bout de presque 2 ans, je me suis lassé de mon cadre de travail et j’avais besoin de renouveau.

J’ai donc contacté un chasseur de tête pour m’aider dans ma démarche. Je cherchais une entreprise avec un projet qui a du sens (ou une réelle utilité pour la société), un environnement de travail dynamique, une ambiance sympathique et des missions stimulantes. En particulier, je souhaitais travailler sur des technologies récentes, auprès de personnes expérimentées et humaines pour bénéficier de leurs compétences. En parallèle, je recherchais tout de même une certaine autonomie et une responsabilité dans mes tâches pour éviter les processus de décisions lents qui paralysent l’avancement des projets. Dans mon métier, ce risque est courant et peut être assez compliqué à gérer ! 

Selon mon cahier des charges, le chasseur de tête m’a donc fait plusieurs propositions : padoa rassemblait le plus de mes critères. Il m’a assuré que nos profils allaient correspondre, et il avait raison. 

Lors de mes entretiens, j’ai ressenti un vrai feeling avec Pierre, le lead-infra de l’équipe SRE : en termes de culture de travail, nous étions alignés sur le cœur de notre métier. Les équipes infrastructure évoluent généralement dans l’ombre et sont peu ou mal connues. Pourtant, nous sommes essentielles dans la réussite des affaires d’une entreprise : nous permettons aux autres collaborateurs de réaliser, d’un point de vue technique, leurs idées. Par exemple, en expliquant les bons usages des technologies à utiliser pour mettre en production de nouvelles features au sein du logiciel padoa.

Quel est ton quotidien en tant qu'ingénieur au sein de l'équipe SRE ?

De manière globale, l’équipe SRE peut être considérée comme un groupe d’architectes chargés de la structure de la plateforme. Nous définissons l’architecture du logiciel, organisons le déploiement des outils, assurons la sécurité et la pérennité du code et gérons les ressources nécessaires. Le principal objectif est de respecter le SLA (Service Level Agreement ou niveau de service informatique attendu) fixé dans les contrats avec les clients. Pour cela, l’équipe a 2 grandes missions :

• Assurer la stabilité de la plateforme, en garantissant sa haute disponibilité via l’architecture HA et évitant tout single point of failure (ou point de défaillance unique, lorsque la défaillance d’une brique de l’infrastructure entraîne l’indisponibilité de l’intégralité de la plateforme padoa). L’intérêt est de savoir non seulement si le code fonctionne, mais également dans quel contexte.
• Maintenir le niveau de performance de la plateforme, en administrant les ressources, choisissant et configurant de manière adéquate les bons outils et partageant des best practises (bonnes pratiques) aux développeurs pour améliorer l’écriture de données.

Ces missions sont réalisables grâce à la mise en place d’outils de monitoring (surveillance) et d’alerting (alerte), qui permettent de mesurer tant la stabilité que la performance.

Au quotidien, nous interagissons donc avec les équipes produit pour répondre à leurs besoins et les orienter dans leur choix de technologies. Par exemple, nous montons en compétences sur le logiciel Elasticsearch afin de connaître ses possibilités et contraintes puis conseillons les développeurs sur son adoption.

Pour ce qui est de mon quotidien, je travaille étroitement avec l’équipe produit Statistiques (spécialisée sur ce module de notre logiciel), sur des missions d’accompagnement et de conseils. L’équipe a des besoins de performance de ses bases de données ainsi que d’automatisation vis-à-vis du déploiement de sa production. Ainsi, j’échange régulièrement avec Luis, chargé de la qualité et de l’infrastructure de la production Statistiques, pour répondre à ses besoins, faire du monitoring, s’assurer d’éviter le single point of failure ou encore suggérer des idées et des technologies augmentant la résilience, la stabilité et la performance du code. Tous les vendredis, j’ai donc un weekly avec l’équipe Statistiques pour faire état des sujets à traiter (configuration de la base de données, déploiement, analyse de la performance, monitoring…).

En parallèle de cette collaboration, je travaille bien évidemment aux côtés des autres membres de l’équipe SRE. Chaque jour, nous nous réunissons à l’occasion d’un daily, où nous tenons informés les autres membres de l’équipe des problématiques que nous rencontrons et proposons notre aide en cas de besoin. Ensuite, nous avons également des weekly, durant lesquels nous évoquons les sujets importants (par exemple, le choix d’une technique pour la refonte d’un service de message queing), débattons sur des idées et discutons sur nos méthodes de travail. Ces meetings sont stimulants par la profondeur technique de leur sujet et par le challenge qu’ils représentent. De plus, nous apprenons des autres : chacun propose son aide. Pour moi, c’est d’ailleurs le point fort de notre équipe : tout se fait dans la bonne ambiance, l’entraide est naturelle ! Dans le même temps, cela n’empêche pas de garder de l’autonomie et être force de proposition est bienvenu.

Actuellement, nous travaillons sur la refonte intégrale de la stack permettant l’exécution des tests End-to-End (ou “de bout en bout”) de la plateforme. Ce type de test est utilisé par les développeurs quotidiennement et avant chaque release afin de s’assurer du bon fonctionnement de l’ensemble des fonctionnalités de l’application padoa. Le projet exige à la fois une bonne visualisation de l’architecture finale souhaitée (pour déterminer la mise à jour, le remplacement ou la suppression de technologies) et un esprit créatif (pour anticiper les besoins et imaginer une infrastructure dénuée de toute zone d’ombre). Les tâches sont variées : configurations, mises à l’échelle, optimisations, stabilisations, monitoring, documentation… Tant de sujets aussi vastes qu’intéressants ! Dans cette démarche, nous avons commencé par estimer le nombre de machines nécessaires à la bonne exécution des tests ainsi que leurs coûts associés. De nombreuses questions techniques se sont posées : “des services sont-ils mutualisables ? Si oui, lesquels ?”, “Sont-ils soumis à beaucoup de traffic/requêtes ?”, “Comment gérer l’accès à ces services ?”, et bien d’autres encore. Une fois l’architecture globale posée et les schémas écrits, la réalisation des tâches a débuté et de premiers défis ont dû être relevés, notamment en termes de configuration. Par exemple, l’incapacité de certaines ressources à interagir avec celles que nous avions prévues. Il faut alors mobiliser une grande agilité et chercher des alternatives se rapprochant de la solution imaginée. Le projet de la migration des tests end-to-end est donc un vrai challenge technique ! 

En complément à ces missions, plusieurs membres de l’équipe, dont je fais partie, ont également été sollicités pour 2 objectifs transverses : le premier est de proposer des formations internes à nos développeurs pour améliorer le monitoring et l’alerting des fonctionnalités déployées. Le second est de partager la culture et les valeurs des fonctions dev-ops (“développeurs opérationnels”), à savoir le sentiment de responsabilité de sa production et le no-blame (ne pas reporter la responsabilité sur quelqu’un d’autre) pour favoriser un cadre de travail agréable, l’envie de bien faire et l’entraide.

Qu'est-ce qui t'éclate le plus chez padoa ?

Je dirais que mon quotidien est très agréable à vivre. 

Au sein de l’équipe SRE, nous savons autant être sérieux que passer de bons moments. L’ambiance de travail est sympathique, j’ai plaisir à venir tous les matins, discuter avec mes collègues, boire un café et résoudre des problématiques. Nous avons l’opportunité de pouvoir être en télétravail, mais je préfère être au bureau ! Notre manager est acteur de cette dynamique. 

D’un point de vue purement professionnel, j’apprécie particulièrement d’évoluer aux côtés de développeurs techniquement expérimentés et ayant une grande capacité à expliquer et restituer leurs sujets de manière intelligible. Côtoyer des personnes aussi pointues est très stimulant, car on gagne de leur expertise et on ressent l’envie de se dépasser. Dans le même temps, on m’accorde aussi des responsabilités et de l’autonomie et mes propositions sont entendues. La volonté de bien faire est renforcée, d’autant plus dans un contexte où il faut sans cesse apprendre et s’informer sur les nouvelles technologies. 

Enfin, d’un point de vue plus personnel, j’ai pu coorganiser (avec un collègue) un tournoi d’échecs au sein des locaux de l’entreprise. Avoir le soutien de la direction et de l’Office Management a été un réel plaisir : voir que les projets personnels trouvent leur place dans le cadre professionnel est vraiment encourageant. Beaucoup d’événements sont impulsés par l’Office Management : des événements artistiques (concours de peinture, photographie, musique, …), des campagnes de sensibilisation (cancer du sein, enfants malades, écologie…), des soirées… À côté, les équipes savent également organiser leur vie interne : il y a des soirées jeux par exemple. Bref, la vie professionnelle va au-delà du cadre de travail ! L’Office Management est très engagé et cherche à mettre en valeur les talents de chacun. 

En résumé, padoa, c’est autant de travail que de fun.